Exposition en plein air au Park Backes de Gristophe Groben
Vernissage de l’exposition photographique : le jeudi, 1er juillet 2021
Cette année, l’exposition est exclusivement sous le signe des œuvres de Christophe Groben
Interview :
Quels sont tes liens avec la commune ?
Je puis affirmer que je suis un véritable enfant de Soleuvre … j’y ai grandi, j’y ai fréquenté l’école primaire et j’habite encore pas loin de la maison de mes parents. Même mes grands-parents paternels et la famille du côté de mon père, ils sont tous de Soleuvre. Depuis une éternité, ce qui me lie à Soleuvre, c’est avant tout la musique, avec tout ce que cela implique, même le basket et toute la vie culturelle de la localité. Depuis mon enfance, depuis toujours, je me suis identifié à Soleuvre et c’est simplement mon chez moi.
Qu’est ce qui t’a amené à la photographie ?
Rien de plus banal. On était en vacances, mon père avait pris son appareil photo et un jour, je l’ai attrapé et j’ai pris plaisir à le manipuler. Et après quelques années, j’ai eu mon propre appareil que j’ai trimbalé partout. Il y a 6 ans, je me suis finalement offert un appareil professionnel. Et c’est à partir de là que je me suis plongé de manière plus intensive dans la photographie. Ce qui vient tout seul quand on a des possibilités tellement plus larges.
Je puis affirmer que je suis un véritable enfant de Soleuvre
Tu es policier de profession … n’est-ce pas une combinaison inhabituelle avec la photo et la créativité ?
Oui et non. D’une part, il y a un côté plutôt rigide et, d’autre part, il faut en quelque sorte sortir de sa tête. Mais c’est précisément ce mélange qui fait la différence, parce qu’il y a tant de variété. Et grâce à ma profession et les nombreuses sorties sur la route, j’arrive à rassembler plein d’idées. Puisque mon métier est si vaste, je vois, je découvre, j’entends beaucoup de choses et tout ça se retrouve dans mes images. Il y a par exemple une photo du soleil qui se lève entre le « Knapp » et le « Letschëf » … et que je n’ai pu voir uniquement parce que je rentrais tous les matins de mon travail de nuit ; jamais je ne l’aurais vu si je n’avais pas eu cette profession.
Peut-on affirmer que de tels moments représentent une inspiration pour tes photos ?
Pas seulement. J’aime vraiment faire des photos pendant la nuit, c’est-à-dire des photos à longue exposition. Et ce qui me fascine également, c’est tout ce qui a trait au temps … un superbe tonnerre par exemple me donne envie de rester planté là à l’observer pendant des heures.
Qu’est-ce que cette exposition signifie pour toi ?
Honnêtement, c’était une immense surprise et surtout un grand honneur pour moi parce que je ne m’y attendais pas. Pareil que pour le fait que j’ai remporté le concours photographique, c’était une expérience vraiment inespérée pour moi. Dans la commune, il y a plein de photographes talentueux qui font de la photo depuis bien plus longtemps que moi. C’est pourquoi je suis d’autant plus ravi de pouvoir exposer mes images dans ma commune d’origine.
un superbe tonnerre par exemple me donne envie de rester planté là à l’observer pendant des heures.
Comment tu te vois à l’avenir par rapport à la photo ?
Pour le moment, mon souhait est qu’elle reste un loisir. C’est comme avec la musique que je n’ai jamais voulu pratiquer au niveau professionnel puisque cela me plaît précisément parce que c’est un hobby. De plus, j’aime mon métier, sans pour autant vouloir exclure quoi que ce soit pour l’avenir. Cette situation me permet de faire des breaks créatifs de temps en temps pendant lesquels j’ai alors davantage de temps pour poursuivre mes autres intérêts comme écouter de la musique, sauter en parachute, le beachvolley et bien sûr le basket … et en tant que fidèle fan du Basketball Soleuvre, ça ne risque pas de changer.
Informations Christophe Groben :
Né le 4 février 1985
Vit depuis 31 ans à Soleuvre
Profession : policier
Instagram : den_geee